Un ado de 15 ans recherché après le meurtre de ses parents

Un ado de 15 ans recherché après le meurtre de ses parents

Lundi 27 novembre, les pompiers reçoivent un appel à propos d’une maison en feu à Châteauvilain, dans l’Isère. L’agriculteur à l’origine de l’appel avait vu de la fumée et était allé frapper à la porte pour prévenir les habitants, mais n’avait pas eu de réponse.

Les pompiers arrivent et découvrent déjà, près de la maison, le chien de la famille, ensanglanté. L’incendie est violent et ravage cet ancien corps de ferme, précise «Le Parisien». Dans les décombres, à l’étage, deux cadavres vont être découverts.

Les corps n’ont pas été formellement identifiés, mais il s’agit probablement du couple qui vivait là, un homme de 58 ans et sa femme de 52 ans. Ils ont deux garçons, l’un de 17 ans et l’autre de 15 ans. L’aîné est parti la veille à Lyon pour ses études et va revenir en catastrophe une fois averti. Mais le plus jeune, Valentin, a disparu.

L’enfant a la maladie de Lyme

L’autopsie va révéler que les deux corps portent des blessures par arme à feu. Il ne s’agit donc pas d’un accident et, jeudi 30 novembre, la gendarmerie nationale a lancé un avis de recherche pour retrouver Valentin.

Ce que l’on sait de plus est que Valentin souffrait de la maladie de Lyme qui avait provoqué sa déscolarisation. Le père, lui, pratiquait le tir sportif et possédait une carabine.

Le frère aîné est «aujourd’hui sauf, ainsi que ses deux demi-soeurs majeures n’habitant plus la région», selon le parquet, annonce l’AFP.

Le véhicule habituellement employé par le père pour se rendre au travail, une Citroën Picasso, a été retrouvé vide dans la Drôme, a précisé le procureur de Grenoble. Des analyses de vidéosurveillance enregistrées après l’incendie ont permis d’identifier un jeune homme au volant de cette voiture, selon «Le Dauphiné Libéré».

Jeudi le jeune homme était «susceptible de se trouver» dans le nord de la Drôme ou de l’Isère, selon la gendarmerie. Selon Daniel Gaude, le maire de Châteauvilain, un village de 800 habitants environ, la famille était installée là depuis une quinzaine d’années, avait rénové une ancienne ferme et était «très bien intégrée».

Le père avait été conseiller municipal dans son équipe lors de son précédent mandat, en charge de la cantine-garderie. «Pour moi c’est incompréhensible (…) Je les connaissais bien, je ne peux en dire que du bien», a-t-il dit à l’AFP.

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